6 7 ou 8
Un homme épouse une femme, jusque là rien que de très classique sauf que ...
Monsieur était veuf et avait en charge 2 petites filles de 10 et 11 ans.
Madame eut rapidement une première fille et du coup, que se passa-t-il exactement ?
Là, les avis divergent : les petites filles disent avoir été malheureuses, maltraitées par leur belle-mère, au point que l'une d'entre elle fit une fugue pour retourner vivre chez sa grand mère. Les petites furent donc séparées. Ca, c'est leur version. Le père ne voulait rien voir ou n'a rien vu ? mystère !
La version de la belle mère ? c'est qu'elles étaient jalouses du bébé arrivé et qu'il fallait donc y faire très attention. Elle récuse le fait de ne pas avoir gardé les deux petites.
Moi, je suis arrivée quand elles avaient déjà 14 ou 15 ans et quand on sait que nous n'avons pas de souvenirs avant d'avoir 4 ans, autant vous dire que je ne me souviens absolument pas d'elles car elles ont quitté la maison bien avant que j'en ai conscience.
Je me souviens par contre que l'une d'entre elles,marié à un forain et souvent sur les routes a amené son petit garçon en Juillet (il avait alors 2 ans) pour le confier à cette belle mère qui l'aurait maltraitée ? L'enfant est resté avec nous quelques mois, combien de temps, je n'en sais rien non plus mais je me dis que franchement si une personne m'avait vraiment rendue malheureuse, je ne lui aurais pas confié mon petit. Alors ????
Cet enfant avait le même âge qu'un de ses oncles et je le trouvais vraiment craquant. Du haut de mes 11 ans, comme je m'occupais souvent de mon frère, ben, je m'occupais égalemnet de lui.
Un jour, pourtant, elle est revenue le chercher et bien des années après elle m'a dit lors de la seule conversation téléphonique échangée entre nous que ma mère -donc sa belle-mère- lui aurait réclamé de l'argent pour cette "garde". La, je ne me prononce pas mais je sais que nous avions si peu d'argent à la maison que peut-être, cette demande a été faite et peut-être était-elle légitime ?
Ce n'est pas à moi de juger ni dans un sens, ni dans l'autre !